Bonjour à tous!
C’est maintenant l’heure de vous présenter les deux premiers humoristes
dans la Cave à Grenier!
Ce sont deux de mes amis personnels, d’excellents humoristes avec qui
j’ai eu la chance de fouler les planchers bien souvent. Si vous voyez
leurs noms sur une affiche près de chez vous, n’hésitez pas à aller les
voir!
Mathieu Gosselin
www.mathieugosselin.com
Rares sont les humoristes qui sont aussi
naturels que lui sur une scène. Ce gars là fait autant du
stand up pur et dur que des sketches et numéros absurdes,
donc on ne sait jamais ce qui va sortir de sa tête. C’est un
peu comme quand on met un singe en charge d’un hélicoptère
avec missiles, tu ne sais jamais à quoi t’attendre!
Mathieu Gosselin se distingue par ses innovations, il n’a
pas peur d’essayer des choses, de pousser les limites du
ridicule. Il aime aborder la scène avec des concepts
différents,
des concepts qu’on ne voit pas en ce moment au
Québec. Donc, on peut déduire qu’il a des tuques à paupières
pour ne pas avoir froid aux yeux, et qu’il porte des gants
en amiante pour jouer avec le feu!
Il étudie présentement en cinéma et est batteur dans le
groupe de musique Monkee Slap. Il touche à tout, donc faites
attention mesdames… Comme il dit « Gosselin, c’est comme la
politique… tu peux pas t’en sauver pis tu vas te faire
fourrer! » Quel séducteur!
Sérieusement, pour ceux qui veulent se faire une idée de
lui, voici ma fiche descriptive:
Ressemblances : Fait du stand-up à la Peter Macleod,
Jean-Marc Parent ou François
Morency, mais avec un petit « edge » de rock star à la Mike Ward.
Ne vous attendez pas à
: Des jokes
clichés sur la bouffe dans les avions ou les sièges de toilette.
Il ne ressemble pas du tout non plus à Michel
Mpambara, Jean-Michel Anctil ou Josée Boudreau.
Résultat : Ça donne un mélange intéressant qui
récolte des rires et ovations partout où il passe. Même en
faisant un stand up ou un numéro classique, il trouve le
moyen de le faire à sa manière, donc il s’empare du style
complètement.
Sujets : La vieillesse, les commis d’épicerie, les
banques, et les relations hommes-femmes, mais toujours avec
sa touche personnalisée!
Points forts : Il est naturel, innovateur, créatif et brise les conventions. Il excelle autant dans les jokes recherchées que dans les jokes directes. Peu importe, il a le punch très facile et très bien placé.
Autres faits intéressants : Il
écrit tout son matériel. Il a d’ailleurs fait la
première partie de Mike Ward et plusieurs festivals à
travers le Québec! Aussi, il est celui qui porte le
mieux le chapeau de cowboy depuis J.R. Ewing dans la
série Dallas!
Maintenant que vous le connaissez un peu plus, voici une
entrevue que j’ai faite avec Mathieu Gosselin:
Q: Gosselin (il préfère qu'on
l'appelle juste Gosselin), comment tu décrirais ton
humour?
Gosselin : Mon humour je crois que c'est du semi-hard
innocent.
Q: Parle nous donc de tes
meilleurs shows à vie!
Gosselin : Dans mes meilleurs shows c'est sur qu’il y a
le premier, j’ai fait à CÉGEP en Spectacle!. J'ai fait
rire 900 personnes et c'était mon baptême de la scène
alors c'était très bien comme expérience. Y a aussi ma
première partie de Mike Ward qui a été formidable! Juste
pour l'avoir rencontré en personne. C'est quelqu'un de
vraiment sympathique et tout à fait le contraire de
celui qu’il est sur scène, il a l'air assez timide!
Q: Si tu devais nous présenter un
seul numéro sur lequel tu baserais ta carrière, quel
numéro prendrais-tu? Décris le nous.
Gosselin : Mon numéros quand ma blonde me laisse, parce
que c’est du stand-up et je suis vraiment moi-même
là-dedans. Aussi, mes jokes dans ce numéro me
représentent bien. Elles sont connes à mourir pis j’ai
l'air du cave dans ce numéro là, mais c’est ça que
j'aime. Rire de moi un peu pour faire rire les autres
Q: Qu'est-ce qui te rendrait le
plus heureux dans la vie, à part une carrière sur la
scène?
Gosselin : Travailler en cinéma, c'est sur!
Q: Dis moi donc... une question
que tout le monde veut savoir... t'es un beau
bonhomme... est-ce que c'est vrai que les humoristes,
même pas connus, ça pogne avec les filles?
Gosselin : Je ne pense pas que ça pogne tant que ça.
Connu ou pas, les filles veulent rire alors si tu réussi
ça...tu es en business mon homme! Proverbe : fille qui
rie, fille au lit!! Ce n'est pas un vrai proverbe, sinon
j’aurais le « boutte » au vif (je sais pas si tu
acceptes ce genre de commentaire Frank mais...tk coupe
ça au montage sinon!) mais c’est sur que de monter sur
scène te donne de quoi de plus glamour. T’as plus de
chances que des filles viennent te parler juste parce
que t’as eu les couilles de monter sur scène pis faire
rire des inconnus pendant 10 minutes
Q: Et toi, c'est quoi ta phrase
pour attirer les filles, ou pour les approcher?
Gosselin : "tu viens souvent?" avez vous remarqué que
j'ai modifié la phrase typique "Tu viens souvent ici?"
ça m'intéresse pas de savoir si elle va souvent là
moi.....
Q: En terminant, un mot de la fin?
Gosselin : tuberculose... parce que j'ai jamais la
chance de dire ce mot là assez souvent!
C’est ce qui conclu la présentation de Gosselin. Si
jamais vous voulez l’attirer, contactez le par son site
internet. Sinon, mettez une naine sur une branche,
enrobée la dans le Nutella et il devrait arriver en
courant. C’est son fétiche.
Thierry Lachapelle
tlachapelle@hotmail.com
Thierry Lachapelle est un jeune humoriste de
23 ans qui excelle dans ce qu’on voit
rarement chez les jeunes : l’actualité. Un
fervent amateur d’actualité, il l’observe et
la critique avec un œil dérisoire et
sceptique, ce qui donne un ton unique à ses
prestations. Mais contrairement à William
Hung, le ton unique de Thierry est bon et
agréable. Et contrairement aux défenseurs
des Canadiens, il tir avec précision et
touche le filet avec puissance, non pas la
baie vitrée ou l’annonce de Viagra dans le
coin.
Hyperactif, il a de l’énergie à revendre et
il a eu plusieurs bonnes représentations
dans des
écoles secondaires et camp de
jours! D’ailleurs, son côté hyperactif lui a
souvent attiré la remarque « tu ressembles à
Louis-José Houde! » Ce qui ne l’aide pas,
c’est qu’il l’imite à la perfection aussi!
Au lieu de laisser la ressemblance lui
nuire, il l’a tourné à son avantage. Il a
dans son arsenal un numéro dans lequel il
imite Louis-José Houde volontairement et à
l’extrême (c’est d’ailleurs la meilleure
imitation de Houde que j’ai jamais vu) et
après l’avoir fait, les gens se rendent
compte que finalement, il ne lui ressemble
pas tant que ça! Très bon segment,
ingénieux.
Il faut noter aussi qu’il ne ressemble pas
du tout à Lise Dion, et qu’il ne fait pas de
segment dans lequel il l’imite. Ça aussi,
c’est très ingénieux. Il n’a aucune
ressemblance avec Anthony Kavanagh non plus,
et il ne l’imite pas. Il ne ressemble pas au
clown Sol, et il ne l’imite pas. Avez-vous
compris le principe ou dois-je continuer
jusqu’à la Poune, Oprah et Villano 32, le
célèbre lutteur nain mexicain?
Voici sa petite fiche descriptive, exclusive
à la Cave à Grenier :
Ressemblances : Louis-José Houde, ou
le duo Dominic et Martin fondu en un
humoriste. Look sympathique, attachant et
inoffensif, rejoins le public. On dirait le
Marc-André Coallier moderne et beaucoup plus
drôle.
Ne vous attendez pas à : Des jokes
crues ou vulgaires. Thierry choisi la
simplicité et la naïveté. Ne vous attendez
pas à du Mike Ward ou du Cathy Gauthier.
Résultat : Une approche sympathique
et des sujets actuels, ça donne un résultat
qui comble
autant les bars que les salles.
Il rejoint les plus jeunes et les plus
vieux, et surprend avec son énergie. Un
animateur de camp de jour tranquille, ou
encore un bureaucrate sur l’acide. Heureux
mélanges.
Sujets : Les camps de jours,
l’actualité, son permis de conduire, les
jeeps électriques, et la vie de tous les
jours!
Points forts : De l’humour parfois
accessible, parfois songé, il nous surprend
par sa manière de voir les choses.
Autres faits intéressants : Il a fait
la première partie de Marc Dupré à
Cowansville et plusieurs shows dans les bars
de la région de Montréal!
Voici maintenant une petite entrevue que
j’ai fait avec Thierry Lachapelle!
Q : Thierry,
comment décrirais-tu ton humour?
Thierry : Moi je fais beaucoup d'humour
d'actualité, j'aime me servir de
l'humour pour passer des messages à la
société. Il y a plein de choses qui se
passent dans l'actualité. Il faut faire
comprendre ces choses-là au grand public
parce que l'être humain est parfois
paresseux pis ça lui ne tente pas tout
le temps d'en parler, mais il aime bien
chialer. Également, je fais beaucoup
d'observation sur ce qui se passe dans
la vie des gens au quotidien. Je raconte
mes petites expériences de vie
personnelles sans pour autant être
vulgaire. Je déteste les jokes de cul et
je veux surtout m'éloigner des jokes de
vie de couple. Je pense qu'on a fait le
tour. C'est un univers assez coloré avec
beaucoup de gags visuels.
Q : Quels sont tes
objectifs dans ta carrière?
Thierry : C'est sûr que j'aimerais avoir
un one-man show, par contre j'aimerais
me faire connaître en faisant de
l'animation jeunesse. Devenir un "Futur"
Marc-André Coallier en créant un 100
watts à mon image. C'est à dire coloré,
divertissant avec un petit côté
pédagogique en parlant de sujets qui
concernent le jeune de 2005. J'ai
toujours trippé avec des jeunes parce que je me considère
moi-même comme un grand ado. Le fait d'avoir fait de
l'animation jeunesse dans les camps de jours pendant
7 ans et des ateliers d'impro
dans des écoles, j'ai su développer une
certaine affinité avec les jeunes et je
tiens à dire que nos jeunes savent
beaucoup de choses et sont loin d'être
si différents de nous et de nos parents.
C'est juste les modes qui changent.
Q : C’est quoi ton
show le plus mémorable? Et pourquoi?
Thierry : Le 24 juillet 2005 à
Cowansville lors du festival musique en
vue. J'avais remporté un concours pour
avoir la chance de partager la même
scène que Marc Dupré. C'était un show
extérieur, sur lequel il y avait la
cuvée 2005 de l'école de l'humour, Bob
la cuillère etc... Un gros show. Il y
avait au moins 7 000 personnes devant
moi et c'est la seule fois de ma vie ou
je n'étais pas nerveux avant un
spectacle. Ce soir là, pour la première
fois de ma vie, j'ai réussi à partir une
vague après des années de tentatives au
Stade Olympiques. À l'époque ou les
Expos étaient bons. Je tiens à le
préciser. Et j'ai eu une très bonne
réaction. Le public a été très réceptif.
Même que plusieurs personnes sont venues
me voir à la fin de ma performance pour
me demander si j'avais fait l'école de
l'humour alors que ce n'est pas le cas.
Ça été une expérience bien le fun en
plus de jaser avec Marc Dupré qui est
fort sympathique.
Q : Comme j’ai dit
plus tôt en parlant de toi, on te
compare souvent avec Louis-José Houde.
Comment tu prends ça?
Thierry : C'est correct que les gens me
comparent à Louis-José, même que je
trouve ça amusant parce que ça prouve
que moi aussi je peux faire le métier
d'humoriste. Par contre, dans ce
milieu-là quand un petit nouveau fait
son entrée en humour le public essaie
toujours de trouver des ressemblances
avec les références qu'il connaît déjà.
Le danger c'est que les gens pensent que
tu fais exprès pour ressembler à cette
personne-là. Dans mon cas, le problème
c'est que je suis une personne très
dynamique et avant d'embarquer sur scène
je suis très nerveux et cela me fait
déferler mon texte rapidement. Il va
sûrement falloir que je me mette à boire
de la tisane avant les shows si je veux
que ça cesse. En attendant, pour faire
la distinction entre nous deux, j'ai
écrit un segment « Louis-José » dans
l'un de mes numéros pour démontrer qu'il
y a Louis-José et Thierry Lachapelle.
Bref, en humour et dans n'importe
qu'elle autre domaine culturel au
Québec, il faut savoir prendre sa place
parce que le marché est petit. À ce
moment-là, c'est à moi de prouver que
j'ai ma place autant que n'importe qui
d'autre et que je ne suis pas un autre
Louis-José Houde.
Q : Comment tu te
sens dans le monde de l’humour?
Thierry : À l'heure actuelle, 2 heures
de l'après-midi, je me considère comme
un humoriste en périphérie. Je fais des
shows ici et là sans pour autant faire
vraiment partie de la gang des
humoristes de la relève que l'on
connaît. Je suis un numéro parmi tant
d'autres qui essaie tout simplement de
se tailler une place par le réseau des
bars. L'important, c'est que je
travaille fort, j'aime être sur une
scène et le succès va s'en suivre c'est
garantie!
Q : On te le
souhaite! Un mot de la fin?
Thierry : Vilebrequin.